tag:blogger.com,1999:blog-2975754685919997193.post4984808729851456697..comments2023-03-27T00:47:19.338-07:00Comments on Le Petit Européiste: Le point et les néoconsLepetiteuropeistehttp://www.blogger.com/profile/00877254351957039733noreply@blogger.comBlogger5125tag:blogger.com,1999:blog-2975754685919997193.post-70600367203676304042013-12-12T22:33:51.003-08:002013-12-12T22:33:51.003-08:00Les néo-collabos.
Les néo-collabos, nous savons q...Les néo-collabos.<br /><br />Les néo-collabos, nous savons qui ils sont.<br /><br />Les néo-collabos, nous avons déjà lu leurs articles dans la presse.<br /><br />Par exemple :<br /><br />Le 4 octobre 2007, l’ex-numéro 2 du MEDEF Denis Kessler écrit :<br /><br /> « Adieu 1945. Raccrochons notre pays au monde.<br /><br />Le modèle social français est le pur produit du Conseil national de la Résistance. Un compromis entre gaullistes et communistes. Il est grand temps de le réformer, et le gouvernement Fillon s'y emploie. <br /><br />Les annonces successives des différentes réformes par le gouvernement peuvent donner une impression de patchwork, tant elles paraissent variées, d'importance inégale, et de portées diverses : statut de la fonction publique, régimes spéciaux de retraite, refonte de la Sécurité sociale, paritarisme...<br /><br />A y regarder de plus près, on constate qu'il y a une profonde unité à ce programme ambitieux. La liste des réformes ? C'est simple, prenez tout ce qui a été mis en place entre 1944 et 1952, sans exception. Elle est là. Il s'agit aujourd'hui de sortir de 1945, et de défaire méthodiquement le programme du Conseil national de la Résistance !<br /><br />A l'époque se forge un pacte politique entre les gaullistes et les communistes. Ce programme est un compromis qui a permis aux premiers que la France ne devienne pas une démocratie populaire, et aux seconds d'obtenir des avancées - toujours qualifiées d'« historiques » - et de cristalliser dans des codes ou des statuts des positions politiques acquises.<br /><br />Ce compromis, forgé à une période très chaude et particulière de notre histoire contemporaine (où les chars russes étaient à deux étapes du Tour de France, comme aurait dit le Général), se traduit par la création des caisses de Sécurité sociale, le statut de la fonction publique, l'importance du secteur public productif et la consécration des grandes entreprises françaises qui viennent d'être nationalisées, le conventionnement du marché du travail, la représentativité syndicale, les régimes complémentaires de retraite, etc.<br /><br />Cette « architecture » singulière a tenu tant bien que mal pendant plus d'un demi-siècle. Elle a même été renforcée en 1981, à contresens de l'histoire, par le programme commun. Pourtant, elle est à l'évidence complètement dépassée, inefficace, datée. Elle ne permet plus à notre pays de s'adapter aux nouvelles exigences économiques, sociales, internationales. Elle se traduit par un décrochage de notre nation par rapport à pratiquement tous ses partenaires.<br /><br />Le problème de notre pays est qu'il sanctifie ses institutions, qu'il leur donne une vocation éternelle, qu'il les «tabouise» en quelque sorte. Si bien que lorsqu'elles existent, quiconque essaie de les réformer apparaît comme animé d'une intention diabolique. Et nombreux sont ceux qui s'érigent en gardien des temples sacrés, qui en tirent leur légitimité et leur position économique, sociale et politique. Et ceux qui s'attaquent à ces institutions d'après guerre apparaissent sacrilèges.<br /><br />Il aura fallu attendre la chute du mur de Berlin, la quasi-disparition du parti communiste, la relégation de la CGT dans quelques places fortes, l'essoufflement asthmatique du Parti socialiste comme conditions nécessaires pour que l'on puisse envisager l'aggiornamento qui s'annonce. Mais cela ne suffisait pas. Il fallait aussi que le débat interne au sein du monde gaulliste soit tranché, et que ceux qui croyaient pouvoir continuer à rafistoler sans cesse un modèle usé, devenu inadapté, laissent place à une nouvelle génération d'entrepreneurs politiques et sociaux. Désavouer les pères fondateurs n'est pas un problème qu'en psychanalyse.<br /><br />Denis Kessler.<br /><br />Challenges, 4 octobre 2007.BAhttps://www.blogger.com/profile/12913116561099566071noreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-2975754685919997193.post-79140065348828625442013-12-05T12:39:43.754-08:002013-12-05T12:39:43.754-08:00En effet je parlerai de ces deux Jacques car il y ...En effet je parlerai de ces deux Jacques car il y a beaucoup de choses à dire sur ces deux personnagesAnonymousnoreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-2975754685919997193.post-33587471148495774822013-12-04T22:38:18.190-08:002013-12-04T22:38:18.190-08:00Bravo, quelle pertinence !Bravo, quelle pertinence !zeuronoreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-2975754685919997193.post-61863489968583337292013-12-04T13:59:01.333-08:002013-12-04T13:59:01.333-08:00Je voulais dire "le méchant petit européiste&...Je voulais dire "le méchant petit européiste", vous n'êtes pas gentil de traiter les gentils gens de néocollabo. Ils le font pour le bien, vous savez, et s'il faut renoncer à la démocratie pour s'en sortir, alors là j'applaudis d'une seule main.Anonymousnoreply@blogger.comtag:blogger.com,1999:blog-2975754685919997193.post-39488545949796819682013-12-04T13:53:49.714-08:002013-12-04T13:53:49.714-08:00C'est marrant, l'euro devait amener la pro...C'est marrant, l'euro devait amener la prospérité économique... on m'aurait menti?<br />Je vais céder la parole à Jacques Attali, un gentil promoteur du gentil euro: "Faut-il renoncer à la démocratie ?"<br />C'est vrai, la démocratie, c'est nul, les gens sont bêtes, ils ont voté non en 2005, alors que des gens très gentils ont voulu leur simplifier la vie. <br />Alors dans l'article, le gentil Jacques Attali propose de remplacer des élus par des gens vraiment compétents, et là on pense à Jacques Attali.<br />D'ailleurs, "Si on veut sauver l’essentiel de la démocratie", il faut imiter la Chine et le Vatican selon lui.<br /><br />http://www.attali.com/actualite/blog/sociologie/faut-il-renoncer-a-la-democratie<br /><br />Par contre, le gentil européiste, je suis un peu déçu, vous ne parlez pas du gentil Jacques Delors, ni du gentil Jacques Attali, qui ont quand même participé à la généreuse construction européenne. Cette construction européenne qui a fait la paix. Pas en ex-Yougoslavie ou en Libye mais quand même, on ne doit pas trop en demander.Anonymousnoreply@blogger.com