jeudi 23 janvier 2014

Les langues

En ce moment on parle beaucoup de la Charte européenne des langues régionales et minoritaires. Pour ceux qui l’ont pas vu dans la phrase d’avant il y a le mot « européenne », en fait c’est parce que la décision elle a été prise au niveau européen, mais pour ceux qui connaissent un peu le fonctionnement de la politique en Europe ou ceux qui lisent mon blog, vous serez pas étonnés que comme elle a l’habitude de mettre son nez partout l’Europe et bien elle le met aussi sur la langue qu’on doit utiliser chez nous.

Alors pour revenir au tout début, en 1992 il y a un texte qui a été adopté au niveau européen donc et qui s’appelle, comme je le disais juste avant, la Charte européenne des langues régionales et minoritaires. Beaucoup de pays l'ont signé et ratifié alors que la France elle a signé le texte qu'en 1999. En plus elle avait pas encore ratifiée donc le texte il s’applique toujours pas aujourd’hui. En fait dans notre Constitution y’a l’article 2 qui dit que la langue de la République c’est le français alors c’est pour ça que le Conseil Constitutionnel il avait tout bloqué à l’époque.

Là on en reparle parce que Hollande il l’avait mis dans son programme de ratifier cette charte (je le précise car en général les gens ils lisent pas les programmes avant de voter) et que du coup là ils regardent comment y arriver. Pour arriver à la ratifier comme il y a la Constitution française qui protège le français et bien soit il faut faire un référendum pour demander aux français soit il faut faire un projet de loi constitutionnelle et là comme vous l’avez sans doute deviné ils ont choisis la deuxième solution (comme ça, ça éviter de faire un débat et de devoir s’expliquer devant les français). 


Le drapeau français il est tout effacé derrière


Alors la charte moi je l’ai lu et dedans il y a écrit qu’elle veut protéger mais aussi promouvoir les langues régionales, ça a l’air gentil comme proposition mais moi quand ça vient de l’Europe qui nous a tellement promis de choses gentilles par le passé ou on a eu exactement le contraire (la croissance, l’euro, le pouvoir d’achat, l’emploi…) je préfère regarder de plus près avant de me dire que c’est juste une petite loi toute bête. Ils disent qu’il y a des langues régionales et minoritaires qui risquent de disparaître alors c’est pour ça qu’ils veulent les protéger. Sauf que moi je pense que quand ils rajoutent qu’ils veulent aussi la promouvoir là du coup ça devient plutôt un projet politique.


En fait, le truc c’est qu'une langue ça correspond souvent à un peuple et comme l’Europe elle veut pas seulement empêcher les langues régionales de disparaître mais elle veut les promouvoir et donc les développer ce qui risque de se passer c’est que les régions après elles demandent leur indépendance de la France et que le pays il se retrouve tout morcelé après. En fait, l’Europe elle a ça en projet depuis très longtemps, même que ça s’appelle les eurorégions (ça c’est très important et il va falloir que je vous en parle très très bientôt mais vous pouvez faire des recherches dessus en attendant).


Moi je trouve ça quand même vachement osé que l’Europe elle pousse les états à reconnaître les langues régionales et à les défendre alors qu’elle elle met de l’anglais de partout dans toutes ses communications. Y’a même des textes très importants qui ont été votés qu’on retrouve qu’en anglais sur le site de la Commission Européenne, alors qu'ils pourraient quand même montrer l’exemple en traduisant tout dans les langues des états quand même.


En fait si ils montrent pas l’exemple c’est que le rêve de certaines personnes qui dirigent l’Europe c’est qu’il n’y ait plus de nations parce que c’est les nations qui freine son pouvoir (même si elles en ont de moins en moins) alors du coup ils défendent les langues régionales pour faire plein de petites eurorégions comme je l'ai déjà dit.

Et vous, parlez vous globish ?

 
Ce qui est tout nul c’est que les politiques français en plus de vouloir faire passer cette charte et bien eux aussi ils font la promotion de l’anglais. Ça fait que la langue française elle se retrouve prise en étau entre les langues régionales que veut développer l'Europe et l'anglais qui s'insinue tout partout. La promotion de l'anglais par exemple ils le font à l’école avec Geneviève qui est notre ministre de l'Enseignement supérieur et qui a fait la loi Fioraso. La loi Fioraso (qu’on appelle aussi la loi ESR) elle a été adoptée il y a pas très longtemps (l'été dernier en fait) et elle permet aux établissements d’enseignement supérieur en France ou aux universités de faire tous les cours en anglais quelque soit les matières et de faire les examens en anglais aussi si ils le veulent.

Oui harine France okay ?


A cause de ça on va se retrouver avec des étudiants qui vont être très fort dans leurs matières spécifiques mais qui ne connaîtront même pas les termes techniques en français et peut-être même qu’on préférera embaucher des professeurs dans les écoles (qu’on appellera de plus en plus des buzinesse coul) qui sont moins bons que d’autres leurs matières mais qui se débrouillent mieux en anglais. 

Et puis en plus de ces problèmes moi je trouve que c'est vraiment catastrophique de renoncer comme ça à sa propre langue en France alors que y'a tout plein de gens qui la défendent dans le monde comme les québecois par exemple, car la langue c'est une richesse et c'est aussi très important car ça joue sur la façon de penser et aussi de comment on voit le monde.



Mais bon moi ce qui me rassure dans tout ça c’est que quand même il y a des gens pour défendre le français comme Sebastien Chabal mais je pense que le meilleur ambassadeur pour ça en fait c'est Jean-Pierre Raffarin car on se rend bien compte que quand les gens ils parlent pas dans leur langue maternelle et bien ils arrivent pas à réfléchir aussi bien que quand ils parlent en français et donc c'est comme s'ils étaient moins intelligents. 


John-Peter Raffarin wins the NO against the peuple français







12 commentaires:

  1. http://www.ina.fr/notice/voir/I12047478

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  2. Hilarant, ton billet !

    Continue comme ça !

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  3. Au Royaume-Uni, les LibDems sont un parti libéral, classé à droite. Les LibDems sont un parti favorable à la construction européenne.

    Le Parti Travailliste est un parti classé à gauche, et il est lui-aussi favorable à la construction européenne.

    Coup de tonnerre ! Les LibDems et le Parti Travailliste viennent de faire alliance à la Chambre des Lords pour empêcher l'organisation d'un référendum sur l'Union Européenne !

    C'est encore un coup d'Etat anti-démocratique.

    C'est le dernier exemple en date qui confirme que la construction européenne est anti-démocratique.

    La construction européenne s'éloigne de plus en plus de la démocratie.

    La construction européenne se rapproche de plus en plus de la dictature.

    Samedi 25 janvier 2014 :

    Coup de frein pour le projet britannique de référendum sur l'UE.

    Le texte prévoyant l'organisation d'un référendum sur une sortie de l'UE du Royaume-Uni d'ici à 2017 est menacé de ne jamais voir le jour. La Chambre des Lords a décidé de le renvoyer devant la chambre basse du Parlement.

    Les conservateurs ont accusé leur partenaire de coalition les LibDems et l'opposition travailliste de vouloir "tuer" le projet de loi soutenu par le Premier ministre David Cameron. Les deux partis sont opposés au référendum.

    Après avoir franchi le 10 janvier son premier obstacle à la chambre haute du Parlement britannique, le texte a subi vendredi un spectaculaire coup de frein. Une majorité de 87 Lords a demandé, au cours d'un débat houleux, d'amender la question posée par le référendum (Pensez-vous que le Royaume-Uni doit rester membre de l'Union européenne?).

    Le parlementaire conservateur Bill Cash a d'ores et déjà estimé que le projet de loi était "mort", regrettant la guérilla menée par les travaillistes et les libéraux-démocrates. "Même s'ils n'osent pas l'admettre, ils ne pensent pas que le peuple britannique doit avoir son mot à dire", a également fustigé Lord Hill, leader des Tories à la chambre haute.

    http://www.romandie.com/news/n/Coup_de_frein_pour_le_projet_britannique_de_referendum_sur_l_UE99250120140145.asp

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  4. Lundi 27 janvier 2014 :

    Etats en difficulté : la Buba prône une taxe sur le patrimoine.

    La Banque centrale allemande, la Bundesbank, a défendu l'idée d'une taxe sur le patrimoine privé pour les Etats menacés de banqueroute, avant qu'ils ne réclament l'aide de leurs partenaires, dans son rapport mensuel publié lundi.

    Une telle taxe "correspond au principe de responsabilité nationale, selon lequel les contribuables sont responsables des obligations de leur gouvernement avant de réclamer la solidarité des autres Etats", a expliqué la Bundesbank, sans davantage préciser son idée.

    "Mais sa mise en oeuvre est difficile et risquée, a-t-elle ajouté, soulignant qu'elle doit intervenir dans des situations exceptionnelles comme la nécessité d'éviter qu'un Etat ne devienne insolvable."

    Rappel :

    Quels sont les Etats européens insolvables ?

    1- Médaille d’or : Grèce. Dette publique de 317,310 milliards d’euros, soit 171,8 % du PIB.
    2- Médaille d’argent : Italie. Dette publique de 2068,722 milliards d’euros, soit 132,9 % du PIB.
    3- Médaille de bronze : Portugal. Dette publique de 210,965 milliards d’euros, soit 128,7 % du PIB.
    4- Irlande : dette publique de 204,696 milliards d’euros, soit 124,8 % du PIB.
    5- Chypre : dette publique de 18,403 milliards d’euros, soit 109,6 % du PIB.
    6- Belgique : dette publique de 393,603 milliards d’euros, soit 103,7 % du PIB.
    7- Espagne : dette publique de 954,863 milliards d’euros, soit 93,4 % du PIB.
    8- France : dette publique de 1900,848 milliards d’euros, soit 92,7 % du PIB.
    9- Royaume-Uni : dette publique de 1431,399 milliards de livres sterling, soit 89,1 % du PIB.

    http://www.romandie.com/news/n/UEEtats_en_difficultla_Buba_prune_taxe_sur_le_patrimoine_RP_270120141455-17-441059.asp

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  5. Il y a un sujet qui n'a pas été évoqué, sans lequel tout forme de pensée radicale, englobante et crédible ne peut prendre forme concernant la politique linguistique.

    Critiquer le tout à l'anglais : d'accord !
    Défendre la langue française : toujours et forcément d'accord !

    Malheureusement en rester au stade de la critique sans même évoquer d'alternative, c'est exactement ce que l'on attend de vous, c'est faire le jeu de ce que l'on prétend combattre : gesticuler.

    Une solution, jamais sérieusement abordé dans les médias dominants (et cela devrait vous mettre la puce à l'oreille), pour résister, s'opposer et contrecarrer l'avènnement d'une langue unique (qui du fait de sa pauvreté n'est pas vraiment une langue, il s'agit du globiche qui détruit aussi la culture anglo-saxonne) et la destruction des cultures.

    Cette solution, c'est la langue internationale, d'une facilité d'apprentissage stimulante et d'une étendue d'expression possible non moins déconcertante, (surtout n'osez pas en parler sans vous en moquer, ou vous serez banit, congédié, excommunié, ostracisé, répudié) :
    L'ESPERANTO !!!!

    L'espéranto s'apprend en 1 an. Sa connaissance permet d'économiser 2 ans dans l'apprentissage ultérieur d'une autre langue, 2 ans !

    A mon sens, ignorer l'espéranto dans le débat concernant la politique linguistique, c'est laisser advenir, et mieux encore, c'est participer, c'est contribuer à imposer l'anglais, c'est favoriser la négation de la diversité, des peuples, des cultures et des individus, c'est se faire l'agent de l'impérialisme linguistique qui n'est lui-même qu'un moyen et un des aspects d'un impérialisme total et mortel, un totalitarisme, celui du marché.

    En espérant que vous n'ignorerez plus à l'avenir ce qu'est l'espéranto,
    Joannès.

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  6. Vendredi 7 février 2014 :

    Allemagne : le dossier OMT transmis à la Cour européenne.

    Le programme des "opérations monétaires sur titres" (OMT) annoncé le 12 septembre 2012 par le président de la BCE, Mario Draghi, au coeur de la crise de la dette souveraine, passe pour avoir stabilisé l'euro, alors même qu'il n'a jamais été mis en oeuvre à ce jour.

    Toute décision de justice susceptible d'en restreindre l'usage - ces opérations étant de nature "illimitée" - risquerait de déstabiliser durablement les investisseurs.

    La Cour européenne de justice est connue pour ses verdicts ayant des penchants fédéralistes, fondés sur une interprétation élargie des pouvoirs des institutions européennes.

    De ce fait, la décision de la Cour constitutionnelle allemande de s'en remettre à la justice européenne peut être vue comme une défaite pour la Bundesbank, dont le président Jens Weidmann, tenant d'une stricte orthodoxie monétaire, avait mis en cause la légalité du programme OMT.

    http://fr.reuters.com/article/frEuroRpt/idFRL5N0LC1D620140207?pageNumber=2&virtualBrandChannel=0

    La Cour de justice de l'Union Européenne est composée de 28 juges et de neuf avocats généraux. Sur ces 37 membres, l'écrasante majorité est constituée de partisans de l'Europe fédérale.

    PAR CONSEQUENT, la décision de la Cour de justice de l'Union Européenne est prévisible : elle annoncera que le programme OMT est tout à fait conforme au mandat de la BCE, et que le programme OMT est parfaitement légal.

    Ce sera une défaite de la Banque Centrale Allemande.

    Pour la plupart d'entre eux, les membres de la Cour de justice sont des fédéralistes : ils ne vont quand même pas faire exploser l'Union Européenne ! Sinon, ils se retrouveraient au chômage !

    1- V. Skouris
    2- K. Lenaerts
    3- A. Tizzano
    4- R. Silva de Lapuerta
    5- M. Ilešič
    6- L. Bay Larsen
    7- T. von Danwitz
    8- P. Cruz Villalón
    9- E. Juhász
    10- A. Borg Barthet
    11- M. Safjan
    12- C.G. Fernlund
    13- J. L. da Cruz Vilaça
    14- A. Rosas
    15- J. Kokott
    16- G. Arestis
    17- J. Malenovský
    18- E. Levits
    19- A. Ó Caoimh
    20- E. Sharpston
    21- P. Mengozzi
    22- Y. Bot
    23- J.-C. Bonichot
    24- A. Arabadjiev
    25- C. Toader
    26- D. Šváby
    27- M. Berger
    28- N. Jääskinen
    29- A. Prechal
    30- E. Jarašiūnas
    31- M. Wathelet
    32- C. Vajda
    33- N. Wahl
    34- S. Rodin
    35- F. Biltgen
    36- K. Jürimäe
    37- M. Szpunar

    http://curia.europa.eu/jcms/jcms/Jo2_7027/

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  7. En Allemagne, à Francfort, la Banque Centrale Européenne mène une politique monétaire parfaitement adaptée ... à l'Allemagne.

    Dès sa naissance, l'euro était une monnaie allemande, acceptée par l'Allemagne à condition qu'elle soit adaptée à la démographie de l'Allemagne, à condition qu'elle soit adaptée à l'économie de l'Allemagne, à condition qu'elle serve l'intérêt national de l'Allemagne.

    Dès la naissance de l'euro, l'Allemagne a toujours imposé une politique monétaire adaptée à l'intérêt national de l'Allemagne.

    Quant aux élites des autres pays européens, elles acceptent de suivre la politique de l'Allemagne.

    La politique de l'Allemagne consiste à défendre l'intérêt national de l'Allemagne, et les élites françaises acceptent de suivre la politique de l'Allemagne.

    Comme d'habitude.

    La video dure 3 minutes :

    https://www.youtube.com/watch?v=SB4YWntTnZI

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  8. Mercredi 12 février 2014 :

    France : encore un record battu !

    2006 : faillites d'entreprises françaises : 46 444.
    2007 : faillites d'entreprises françaises : 49 201.
    2008 : faillites d'entreprises françaises : 54 716.
    2009 : faillites d'entreprises françaises : 63 204.
    2010 : faillites d'entreprises françaises : 60 019.
    2011 : faillites d'entreprises françaises : 59 867.
    2012 : faillites d'entreprises françaises : 61 086.
    2013 : faillites d'entreprises françaises : 63 452.

    http://www.lesechos.fr/entreprises-secteurs/service-distribution/actu/0203311317986-defaillances-d-entreprises-record-en-2013-649867.php

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  9. L'Italie est en faillite.
    L'Italie n'est plus gouvernée.
    L'Italie est ingouvernable.
    28 avril 2013 : Enrico Letta devient premier ministre.
    13 février 2014 : Enrico Letta démissionne.

    http://www.lemonde.fr/europeennes-2014/article/2014/02/13/ultimes-man-uvres-de-matteo-renzi-pour-diriger-l-italie_4366151_4350146.html

    A propos de l'Italie :

    2007 : dette publique de 1605,1 milliards d’euros, soit 103,3 % du PIB.
    2008 : dette publique de 1671 milliards d’euros, soit 106,1 % du PIB.
    2009 : 116,4 % du PIB.
    2010 : 119,3 % du PIB.
    2011 : 120,8 % du PIB.
    2012 : 127 % du PIB.
    Fin septembre 2013 : dette publique de 2068,722 milliards d’euros, soit 132,9 % du PIB.

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  10. Samedi 15 février 2014 :

    Un sondage explosif :

    Question de l'institut de sondage Ifop :

    "Vous personnellement, êtes-vous favorable ou opposé à ce que la France remette en cause les accords de Schengen et restreigne les conditions de circulation et d’installation des citoyens européens sur son territoire ?"

    Personnes âgées de 18 à 24 ans : 60 % de favorables.
    25 à 34 ans : 54 % de favorables.
    35 à 49 ans : 62 % de favorables.
    50 à 64 ans : 59 % de favorables.
    65 ans et plus : 57 % de favorables.
    Total : 59 % de favorables.

    L'Europe sous le choc : 59% des Français favorables à une restriction des conditions de circulation et d’installation des Européens dans le cadre des accords de Schengen

    Les Français se disent majoritairement favorables à une limitation de la circulation des immigrés européens en France, et donc à une remise en cause du traité de Schengen. C'est un des piliers de la construction européenne qui est ainsi contesté par l'opinion publique.

    http://www.atlantico.fr/decryptage/59-francais-favorables-restriction-conditions-circulation-et-installation-europeens-dans-cadre-accords-schengen-jerome-fourquet-982672.html?page=0,0

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  11. Le référendum suisse et le sondage Ifop du samedi 15 février 2014 disent la même chose :

    les peuples veulent vivre à l’intérieur de frontières NATIONALES.

    Au XXème siècle, l’Europe a vu plusieurs constructions supranationales s’effondrer, mais ça, c’était à l’est de l’Europe.

    Et ça ne nous concernait pas : c’était loin, ça se passait en Europe de l’est, ce n’était pas nos proches voisins.

    Nous avons lu dans les journaux ce qui se passait en Europe de l’est : l’effondrement de l’Autriche-Hongrie, l’effondrement de la Tchécoslovaquie, l’effondrement de la Yougoslavie, l’effondrement de l’URSS, l’effondrement des constructions supranationales situées en Europe de l’est.

    Mais au XXIème siècle ?

    Qu’allons-nous voir au XXIème siècle ?

    Nous allons voir, comme d’habitude, l’effondrement des constructions supranationales. Mais il y a une grande différence :

    l’effondrement des constructions supranationales, ça va se passer en Europe de l’OUEST.

    Les 28 peuples d’Europe de l’OUEST vont détruire une construction supranationale, mais cette fois-ci, nous n’allons pas le lire dans les journaux, nous n’allons pas le regarder à la télévision.

    Cette fois-ci, nous allons le vivre, nous allons le faire nous-mêmes, dans nos 28 nations.

    Cette fois-ci, nous allons reprendre le contrôle de nos lois nationales, nous allons reprendre le contrôle de nos frontières nationales, nous allons reprendre le contrôle de notre monnaie nationale, etc.

    En Europe de l’ouest, le XXIème siècle sera le siècle du retour des nations. Le XXIème siècle sera le siècle du retour des peuples.

    Surtout, le XXIème siècle sera le siècle du retour des souverainetés nationales.

    L’expérience supranationale aboutit à un désastre.

    La parenthèse supranationale est en train de se refermer.

    http://www.atlantico.fr/decryptage/59-francais-favorables-restriction-conditions-circulation-et-installation-europeens-dans-cadre-accords-schengen-jerome-fourquet-982672.html?page=0,0

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