lundi 17 février 2014

Le Front National

Aujourd’hui j’ai envie de vous parler du Front National qui est tenu par la famille Le Pen ou dedans on trouve le papa, la fille, le gendre et la petite-fille et aussi une sorte de fils adoptif qui s'appelle Bruno Gollnisch. Alors moi j'ai pas envie ici de parler de l'histoire du Front National avec Ordre Nouveau et comment ils ont étés promus et financés dans les années 80 car en fait y'à déjà beaucoup d'informations là-dessus et puis c'est pas mon sujet. Non, comme mon sujet à moi c’est l’Europe et bien on va parler de ce que dit, ce que pense et de tout ce qu’à écrit cette famille sur l’Union Européenne.

La technique pour pas avoir de débat

Dans les médias on entend très souvent Marine Le Pen qui critique l’Union Européenne et qui dit aussi que l’euro il va exploser par exemple. Là ou c’est terrible c’est que les médias ils invitent beaucoup le Front National sur ces questions comme si ils avaient décidés que c’était ce parti qui avait le monopole de la dénonciation de l’Union Européenne. C'est comme si les médias ils jouaient à un sorte de jeu bizarre un peu comme un "Je t'aime moi non plus" en mettant Marine très souvent à la Une des magazines un peu comme une star du show-business (ce qui est étonnant pour quelqu'un de hors système d'ailleurs) alors que quand ils mettent Hollande en une c'est toujours avec une tête très ridicule.


Ça c'est une des nombreuses unes ou Marine elle fait très sérieuse sur la photo.


Quand elle fait ses critiques sur l'Europe y'a des gens qui sont en partie d'accord avec elle car parfois elle enfonce des portes ouvertes (que d'autres font exprès de ne pas voir par contre comme à l'UMP, au PS ou chez Les Verts par exemple) mais du coup elle dit jamais aux gens qu’il faut en sortir et elle ne l’écrit jamais dans son programme (ça on en reparlera juste après mais vous pouvez allez vérifier par vous-même si vous ne me croyez pas). Au lieu de ça, elle préfère parler de plein de sujets qui font diviser les français comme l’immigration par exemple (alors qu’en plus ça c’est décidé en grande partie par l’Europe).

Et ça en fait, ça fait que dans la tête des gens, critiquer l’Europe et vouloir sortir de l’euro ça veut dire qu’on est au Front National et qu’on est d’accord avec toutes les autres thèses qu’ils ont. Et ça les politiques de gauche et de droite ça les arrange bien puisque ils s’en servent à chaque fois de cette technique pour éviter de répondre dans le fond à la question de l’euro et de l’Union Européenne en disant que c’est populiste, que c’est d’extrême droite comme ça on passe à autre chose et l’Europe peut dormir sur ses deux oreilles. Et moi que le débat il soit coupé à cause de ça et bien ça m'énerve beaucoup surtout que y'a plus de français qui ont dit non au référendum sur la Constitution que de français qui ont dit oui et je pense que dans ceux qui ont dit oui y'en a plein qui ont changés d'avis et tous ces gens là, bin ils sont pas tous au Front National alors c'est vraiment débile qu'on puisse pas débattre sur l'Europe tous ensemble.

Front national union européenne


Alors après y’en a certains qui disent que le Front National il est plus d’extrême droite du tout et qu’il est en train de se dédiaboliser et que c’est la faute des médias si le Front National il a mauvaise réputation. D’abord c’est vrai que les médias ils jouent beaucoup dessus mais en même temps pour diaboliser quelqu’un et bien il faut quand même des faits et ça les médias ils les inventent pas à chaque fois. Moi je pense que ceux qui croient que le Front National il va se dédiaboliser parce qu’il multiplie les noms différents comme le Rassemblement Bleu Marine c’est les mêmes qui croient au Père Noël ou au mythe de l'autre Europe et qui ne regardent pas la réalité en face. Ça fait très longtemps que le FN il dit qu’il va se dédiaboliser mais pourtant Marine juste avant les élections présidentielles elle est allée à un bal à Vienne réputé pour ses néo-nazis et ça c'est qu'un exemple parmi beaucoup d'autres. Là c’est un peu comme si elle donnait elle-même aux médias des bâtons pour se faire taper dessus. Et ça soit Marine Le Pen elle est vraiment très très très bête pour avoir fait ce voyage soit c'est qu'elle ne cherche pas du tout à se "dédiaboliser" et c'est qu'il y a une explication derrière tout ça.

Le Front National et le Parlement Européen

Le papa ça fait super longtemps qu’il est député européen puisque c’est depuis 1984  qu’il est au Parlement alors que la fille ça fait moins longtemps puisque c’est depuis 2004. Ça veut dire qu’ils savent très bien comment tout fonctionne au niveau européen et ce qui est possible de faire et ce qui est impossible. En plus quand on est député européen on touche beaucoup d’argent puisque ça fait 36.000 euros par mois en comptant tout (en salaire avec les jours de présence ça fait 15.000 euros mais y’a en plus des sous qu’ils donnent pour avoir des collaborateurs pour environ 21.000 euros tous les mois aussi) et en faisant le calcul depuis le début et bien le papa et la fille ils ont gagné plusieurs millions d’Euros pour leur place de député.

Quand on fait le calcul (moi je vous invite à le faire de votre côté) on comprend mieux pourquoi le Front National il propose pas de sortir de l’Union Européenne en fait (on va voir ça juste en dessous) et qu’il préfère jouer le trublion qui critique beaucoup sans jamais mettre en danger une institution qui lui a autant donné d’argent depuis des dizaines d’années. 

Le Pen et Mélenchon sur les traités européens
Le front contre front c'est un autre truc qui divise beaucoup les français


Que veut faire le FN avec l'Union Européenne ?


En fait le Front National ce qui est triste c’est qu’il arnaque les gens depuis très longtemps comme beaucoup d’autres partis. Grâce à sa position de gros vilain qu’il entretient et que les médias aiment bien aussi, il sort parfois des vérités à la télé sur l’Europe ou il est tout le temps invité mais comme c’est le Front National qui le dit les gens ils écoutent même pas pour la plupart et assimilent ces quelques vérités à des positions extrémistes. Et ceux qui écoutent et qui sont en partie d'accord bin parfois ils sont tellement énervés le moment des élections qu'ils vont voter Front National car ils ont vu Marine Le Pen à la télé qui critiquait très fort l'Union Européenne et que "zut alors, Marine a bien raison de dire ce qu'elle dit contre tous ces incapables". Le problème c'est que les gens qui votent en étant énervés et bien ils vérifient même pas après si ils l’écrivent dans leur programme et si ils vérifiaient ils seraient bien étonnés de voir qu’il n’y a rien du tout et qu’ils parlent plein de fois de renégocier ou de revoir les traités alors que c’est impossible.

Dans le programme qui est sur leur site internet et que j'ai téléchargé sur mon ordinateur et bien le mot renégociation il est écrit une dizaine de fois même que c'est un ministre des souverainetés qui va être chargé de faire les renégociations dans leur projet, et ça c'est le truc le pus rigolo que j'ai pu lire jusqu'à maintenant. C'est comme si demain on volait le vélo d'un de mes copains et que je nommais un ministre de la propriété pour renégocier avec les voleurs pour qu'ils lui rendent son vélo en fait. Moi si j'étais le voleur je rigolerai bien fort.

Et ça et bien comme ça fait plus de 30 ans que le FN il a des députés européens il le sait très bien que c’est impossible de renégocier ou de modifier car on est 28 à décider alors de faire croire dans son programme qu’on peut renégocier comme le font tous les autres partis (François Hollande par exemple il avait dit qu'il renégocierait le traité "Merkozy" et puis au final il a rien pu modifier au milieu des 27 autres pays) et bien faire ça, dire qu'on va pouvoir renégocier, ça s’appelle une escroquerie. 

Le bla-bla Halal

En fait c'est très difficile de la voir l'escroquerie car ils disent que des vérités à moitié sans jamais s'engager sur ce qu'il faut faire pour s'en sortir et en plus, ces demi-vérités, ils les mélangent à des sujets qui font que les gens se disputent (comme la peine de mort ou l'insécurité) et comme ça les médias ils se régalent de faire le buzz derrière. Ça s'appelle de la diversion et là c'est pas les seuls à le faire mais ils l'avaient très bien fait avant les dernières élections présidentielles en parlant de la viande Halal et en arrêtant de parler de l'euro (ça c'était un conseil du papa à la fille) ; même qu'un groupe de musique il avait en partie compris et l'avaient expliqués dans une de leur chanson. Je vous la met juste à la fin la chanson, moi je suis bien d'accord avec eux quand ils chantent qu'il faut sortir de ce puits sans fond débiteur qu'est l'Union Européenne et que tout l'intérêt il est à l'extérieur...et donc pas du tout dans la renégociation !


Solo Goldman Sachs !


21 commentaires:

  1. Bonsoir !

    C'est une fois de plus très drôle de lire vos articles. J'ai récemment inauguré mon blog avec un article sur le FN et sa pétition pour un prétendu référendum sur l'immigration. Si cela vous intéresse : http://convergencefrancaise.wordpress.com/2014/02/14/front-national-un-complice-de-la-situation/.

    Oui, je me fais un peu de pub, mais comme l'UE refuse de me subventionner...

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  2. La seule réponse : UPR

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  3. Les 17 Länder de l'Allemagne.

    Depuis la réunification en 1990, l'Allemagne est composée de 16 Länder :

    Bade-Wurtemberg, Basse-Saxe, Bavière, Berlin, Brandebourg, Brême, Hambourg, Hesse, Mecklembourg-Poméranie-Occidentale, Rhénanie-du-Nord-Westphalie, Rhénanie-Palatinat, Sarre, Saxe, Saxe-Anhalt, Schleswig-Holstein, Thuringe.

    Et puis, petit à petit, sans faire la guerre, dans la paix et dans la discrétion, l'Allemagne a annexé un 17ème Land.

    L'annexion de ce 17ème Land s'est très bien passée : il n'y a eu ni mort, ni blessé.

    Aujourd'hui, mercredi 19 février 2014, la chancelière Angela Merkel ne réunira pas son conseil des ministres à Berlin.

    Aujourd'hui, c'est un conseil des ministres décentralisé : Angela Merkel tiendra son conseil des ministres dans le 17ème Land.

    Aujourd'hui, Angela Merkel réunira tous ses ministres dans le Land de Frankreich.

    http://lentreprise.lexpress.fr/gestion-entreprise/les-gouvernements-francais-et-allemand-reunis-au-grand-complet-a-paris_46109.html

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  4. L'euro rejoindra le florin d'Autriche-Hongrie, la couronne de Tchécoslovaquie, le dinar de Yougoslavie, le rouble de l'URSS, etc, dans le grand cimetière des monnaies plurinationales.

    Même les plus acharnés partisans de l'euro commencent à comprendre ce que nous devons préparer :

    Nous devons préparer l'après-euro.

    Même Jean-Marc Vittori vient de le comprendre !

    Même Jean-Marc Vittori !

    Mieux vaut tard que jamais.

    Mardi 25 février 2014 :

    Se préparer à l'après-euro.

    La zone euro semble traverser des eaux plus calmes. Mais aucun de ses problèmes n'est réglé. Sur fond de croissance lente, le statu quo ne peut pas s'éterniser : il faudra approfondir ou démanteler. Or l'adhésion faiblit.

    Il est des messages que l'on ne délivre pas avec joie : l'euro a moins d'une chance sur deux de survivre. Il est donc temps de songer à l'après-euro.

    Le message peut sembler paradoxal. La monnaie commune paraît aujourd'hui sauvée. Après la plus grave crise de sa jeune histoire, les indicateurs se remettent au vert. L'activité est repartie fin 2013, plus fort qu'on ne le croyait. L'Etat emprunte à 3,5 % en Espagne comme en Italie, pratiquement deux fois moins cher qu'il y a deux ans. L'euro approche de 1,40 dollar, son change le plus élevé depuis 2011. Mais, au fond, rien n'est réglé. La zone euro reste enfermée dans un cercle vicieux. La dette des particuliers, des entreprises, des Etats restera trop lourde dans les années à venir face à une croissance trop lente pour rembourser sans peine et une inflation trop faible pour éroder la montagne.

    Il faut donc profiter du répit actuel pour se préparer à la suite des événements. La croissance trop lente réveille les vieux démons. En Italie, en Autriche, en Allemagne, en Finlande, en France, bien sûr, des partis politiques très différents les uns des autres prospèrent sur une idée commune : la vie serait plus belle sans l'euro - et au-delà, sans l'Europe. Ils vont sans doute obtenir un succès éclatant aux élections européennes de juin. Selon les pointages des experts de Deutsche Bank sur le prochain Parlement européen, un député sur six, voire un sur quatre, appartiendra à la mouvance anti-européenne.

    Ce vote-condamnation prend racine dans un chassé-croisé de souvenirs. D'abord, la génération de la guerre s'efface, et avec elle le sentiment d'une impérieuse nécessité : l'entente entre pays voisins. Ce n'est pas faire injure à Helmut Schmidt et à Valéry Giscard d'Estaing de dire que l'essentiel de leur oeuvre est désormais derrière eux.

    Ensuite, la génération de la crise s'affirme, et avec elle la mémoire d'une cruelle évidence : l'Europe en a été la béance. Ce sont les nations qui ont sauvé banques et industries. Les dirigeants de la Commission ont disparu de la scène pendant le drame. Après, ils ont réapparu en une étrange trinité, avec le FMI et la Banque centrale européenne (la troïka), donnant des conseils d'étouffement qu'il a fallu ensuite inverser pour sauver ce qui pouvait l'être. Difficile de faire mieux pour donner corps à l'idée d'une Europe contre les peuples. Une idée de surcroît alimentée par les gouvernants nationaux, qui partent sans cesse « en guerre contre Bruxelles » - en France à propos des OGM ou de la réforme bancaire, pour prendre des exemples récents

    La langueur persistante de la croissance fera le reste, dans un continent où un actif sur huit est au chômage. La Banque centrale européenne, dont le président, Mario Draghi, a pourtant promis qu'elle ferait « ce qu'il faudra » pour sauver la monnaie commune, n'y pourra pas grand-chose. Non seulement la politique monétaire n'est pas un outil très efficace pour doper l'activité, mais, de plus, le très subtil arrêt rendu début février par la Cour constitutionnelle allemande de Karlsruhe lui coupe les ailes.

    http://www.lesechos.fr/opinions/chroniques/0203335771066-se-preparer-a-l-apres-euro-652624.php

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  5. La seule réponse : le M'PEP & le PRCF

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  6. Le cadre maximal de la solidarité est le cadre national.

    La solidarité supranationale, ça n'existe pas.

    Il n'y a aucune solidarité entre les pays européens.

    La zone euro va exploser. La seule question est : "Quand ?"

    Jeudi 6 mars 2014 :

    La Grèce exige des réparations de guerre de l'Allemagne.

    « La Grèce n'a jamais renoncé [aux réparations de guerre] et exige la résolution de cette question avec l'ouverture rapide de discussions », a déclaré le président de la République grecque, Carolos Papoulias, jeudi 6 mars à Athènes, en recevant le président allemand Joachim Gauck pour une visite de deux jours.

    La réponse courtoise de son homologue n'a pas dévié de la position de l'Allemagne sur ce vieux débat qui a resurgi avec la crise : « Vous savez que je ne peux vous faire d'autre réponse que vous dire que la voie légale est fermée. »

    Le gouvernement allemand a toujours fait valoir que la question des réparations de guerre avait été réglée dans le cadre d'accords entre Etats à la conférence de Paris en novembre 1945. Le président allemand a cependant affirmé son intention, au cours de cette visite en Grèce, de « reconnaître la culpabilité de l'Allemagne » pour les victimes de la guerre, « un mot qui n'a pas qu'un sens pénal mais aussi un sens moral, c'est à lui que je me réfère ».

    126 MILLIARDS D'EUROS ÉVOQUÉS

    M. Gauck se rend vendredi avec M. Papoulias à Liguiades, une localité située près de Ioannina en Epire, à 400 km au nord-ouest d'Athènes, où le 3 octobre 1943 les nazis avaient tué 90 personnes, dont des dizaines d'enfants, en représailles à des attaques des résistants grecs contre l'armée allemande. Originaire de Ioannina, M. Papoulias, 84 ans, a participé à la résistance antinazie de 1942 à 1944. Il a étudié en Allemagne et séjourné dans ce pays durant la dictature des colonels (1967-1974).

    En septembre 2012, la Grèce avait créé, sous l'égide de la Cour des comptes, un « groupe de travail » en vue de chiffrer le montant des réparations qu'elle pourrait réclamer à Berlin. Selon des fuites dans la presse, ce rapport a abouti au montant de 162 milliards d'euros.

    Historiens et juristes jugeaient cette initiative peu susceptible de déboucher mais plutôt destinée à passer un message politique à l'opposition gouvernementale de gauche, favorable aux réparations, ainsi qu'à une Allemagne prise pour responsable des difficultés de la Grèce.

    La semaine dernière, le ministre des affaires étrangères a demandé une nouvelle expertise sur ce rapport jugé insuffisant. « Par la voie juridique, nous n'avons aucune chance d'aboutir », a-t-il tranché devant une commission parlementaire.

    DES CENTAINES D'OUVRIERS MANIFESTENT

    Alors que les manifestations étaient interdites jeudi dans le centre d'Athènes à l'occasion de la visite de M. Gauck, des centaines d'ouvriers du secteur de la construction, dont une majorité de sympatisants du Parti communiste grec (KKE), se sont rassemblés pour protester contre le chômage qui frappe le secteur.

    Ils ont été repoussés par les forces anti-émeutes quand ils se sont approchés de la place Syntagma, quartier du Parlement et du palais présidentiel où était reçu le président allemand. De brefs affrontements ont eu lieu entre manifestants et policiers qui ont fait usage des gaz lacrymogènes pour les disperser.

    Le président allemand a lui fait part de son « profond respect » pour les Grecs qui ont « porté le poids » des mesures d'austérité prises depuis 2010 pour juguler les risques de faillite du pays.

    http://www.lemonde.fr/europeennes-2014/article/2014/03/06/la-grece-exige-des-reparations-de-guerre-de-l-allemagne_4378951_4350146.html

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  7. A propos de l'Espagne :

    2007 : dette publique de 382,307 milliards d’euros, soit 36,3 % du PIB
    2008 : dette publique de 40,2 % du PIB
    2009 : 54 % du PIB
    2010 : 61,7 % du PIB
    2011 : 70,5 % du PIB
    2012 : 86 % du PIB
    2013 : dette publique de 960,640 milliards d’euros, soit 93,9% du PIB

    Espagne : record de la dette publique fin 2013.

    http://www.lefigaro.fr/flash-eco/2014/03/14/97002-20140314FILWWW00103-espagne-record-de-la-dette-publique-fin-2013.php

    A propos de l’Italie :

    2007 : dette publique de 1605,1 milliards d’euros, soit 103,3 % du PIB.
    2008 : dette publique de 1671 milliards d’euros, soit 106,1 % du PIB.
    2009 : 116,4 % du PIB.
    2010 : 119,3 % du PIB.
    2011 : 120,8 % du PIB.
    2012 : 127 % du PIB.
    2013 : 132,6 % du PIB.

    Italie : record de la dette publique fin 2013.

    Recul du PIB italien et envolée de la dette.

    La dette publique italienne, la deuxième de la zone euro rapportée au PIB après celle de la Grèce, a inscrit un nouveau record, à 132,6 % du PIB en 2013, précise l'institut national de la statistique Istat, après 127 % en 2012.

    http://www.lemonde.fr/economie/article/2014/03/03/recul-du-pib-italien-et-envolee-de-la-dette_4376655_3234.html

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  8. Merci beaucoup !

    Les Le Pen n'ont jamais cessé d'être d’extrême droite et ils veulent maintenant nous convaincre qu'ils soutiennent Poutine.
    Ils ont pour cela deux infiltrés du FN en Russie : Aymeric Chauprade et Xavier Moreau, le FSB ferait bien de les avoir à l’œil car ils ont l'air intelligents et dangereux...
    N'oublions pas que le FN est lié par un accord avec le Parti nazi ukrainien Svoboda...
    Ça s'appelle courir avec le lièvre et chasser avec la meute !

    https://www.facebook.com/svoboda.en/posts/313129408830698

    https://www.youtube.com/watch?v=HMKXgMm9Rfo

    http://www.lefigaro.fr/politique/le-scan/decryptages/2014/03/19/25003-20140319ARTFIG00183-l-indefectible-soutien-du-fn-a-la-russie-de-poutine.php

    http://www.mediapart.fr/journal/france/190214/les-reseaux-russes-de-marine-le-pen

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  9. Mardi 25 mars 2014 :

    Municipales françaises : un coup de semonce pour l'Europe.

    http://www.latribune.fr/actualites/economie/union-europeenne/20140324trib000821580/municipales-francaises-un-coup-de-semonce-pour-l-europe.html

    Mais nous savons tous comment finissent les constructions supranationales.

    L'Union Européenne, comme toutes les constructions supranationales, finira par l'effondrement et par le chaos.

    Les passions nationalistes et les colères populaires vont faire exploser l'Union Européenne.

    La seule question est :

    "QUAND l'Union Européenne va-t-elle exploser ?"

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  10. Grèce : 28 % de chômage.
    Chômage des jeunes : 61,4 %.

    Espagne : 25,8 % de chômage.
    Chômage des jeunes : 54,6 %.

    Croatie : 18,8 % de chômage.
    Chômage des jeunes : 49,8 %.

    Chypre : 16,8 %.
    Chez les jeunes : 40,3 %.

    Portugal : 15,3 %.
    Chez les jeunes : 34,7 %.

    Slovaquie : 13,6 %.
    Chez les jeunes : 31,3 %.

    Bulgarie : 13,1 %.
    Chez les jeunes : 30 %.

    Italie : 12,9 %.
    Chez les jeunes : 42,4 %.

    Irlande : 11,9 %.
    Chez les jeunes : 26 %.

    Vous vous rappelez toutes les belles promesses au moment du référendum sur le traité de Maastricht ?

    Vous vous rappelez ce que disaient les hommes politiques et les économistes pour nous inciter à voter "oui" au traité de Maastricht ?

    Les économistes qui ont voté "oui" au traité de Maastricht lors du référendum du 20 septembre 1992 sont des aveugles, des menteurs, des charlatans, des escrocs, des crétins, des astrologues (rayer la mention inutile).

    - « Si le traité de Maastricht était en application, finalement la Communauté européenne connaîtrait une croissance économique plus forte, donc un emploi amélioré. » (Valéry Giscard d’Estaing, 30 juillet 1992, RTL)

    - « L’Europe est la réponse d’avenir à la question du chômage. En s’appuyant sur un marché de 340 millions de consommateurs, le plus grand du monde ; sur une monnaie unique, la plus forte du monde ; sur un système de sécurité sociale, le plus protecteur du monde, les entreprises pourront se développer et créer des emplois. » (Michel Sapin, 2 août 1992, Le Journal du Dimanche)

    - « Maastricht constitue les trois clefs de l’avenir : la monnaie unique, ce sera moins de chômeurs et plus de prospérité ; la politique étrangère commune, ce sera moins d’impuissance et plus de sécurité ; et la citoyenneté, ce sera moins de bureaucratie et plus de démocratie. » (Michel Rocard, 27 août 1992, Ouest-France)

    - « Les droits sociaux resteront les mêmes – on conservera la Sécurité sociale –, l’Europe va tirer le progrès vers le haut. » (Pierre Bérégovoy, 30 août 1992, Antenne 2)

    - « Pour la France, l’Union Economique et Monétaire, c’est la voie royale pour lutter contre le chômage. » (Michel Sapin, 11 septembre 1992, France Inter)

    - « C’est principalement peut-être sur l’Europe sociale qu’on entend un certain nombre de contrevérités. Et ceux qui ont le plus à gagner de l’Europe sociale, notamment les ouvriers et les employés, sont peut-être les plus inquiets sur ces contrevérités. Comment peut-on dire que l’Europe sera moins sociale demain qu’aujourd’hui ? Alors que ce sera plus d’emplois, plus de protection sociale et moins d’exclusion. » (Martine Aubry, 12 septembre 1992, discours à Béthune)

    - « Si aujourd’hui la banque centrale européenne existait, il est clair que les taux d’intérêt seraient moins élevés en Europe et donc que le chômage y serait moins grave. » (Jean Boissonnat, 15 septembre 1992, La Croix)

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  11. Dans cette vidéo, à la 13ème minute, Olivier Berruyer dit la chose la plus importante à propos des pays membres de la zone euro : en réalité, la zone euro, c'est un schéma suicidaire.

    La zone euro, c'est un mécanisme suicidaire.

    En une seule minute, Olivier Berruyer dit tout ce qu'il fallait dire :

    "Vous êtes dans un schéma sans fin. D'une part, il n'y a plus de flottement des monnaies, donc il n'y a pas d'ajustement par les monnaies. Donc l'ajustement, il est par les salaires. On est en concurrence, en guerre, sans arrêt, les uns contre les autres.

    L'Allemagne a commencé par baisser ses salaires. Comme les autres pays européens ne l'ont pas fait pour des raisons sociologiques, ça marche plutôt bien pour l'Allemagne pour le moment. Les autres sont obligés de réagir. Dans ce cas-là, ça va aller moins bien pour l'Allemagne, qui en remettra une deuxième couche. Et c'est sans fin. Quand les salaires baissent, l'inflation finit par baisser dans la zone euro.

    Si on continue à se faire la guerre comme ça dans une zone de monnaie unique, c'est juste suicidaire. Et ça va mal finir."

    Rien à ajouter.

    http://www.youtube.com/watch?v=VaMQpwvASF0#t=925

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  12. Jeudi 3 avril 2014 :

    « SCOOP : faites comme le nouveau ministre des Finances, rien à la banque tout en actifs tangibles !… »

    Bref, Michel Sapin aurait donc trois comptes au Crédit patates avec les montants ci-dessous :
    - 768,36 euros
    - 4,67 euros
    - 3 456,76 euros

    À mon avis, les 3 456 euros c’est son compte courant, les 4,67 euros un vieux Livret A, et les 768,36 euros un CEL ou un PEL ouvert pour faire plaisir à son banquier il y a 6 ans lorsqu’il a utilisé des droits à prêt pour son crédit travaux… (enfin c’est ce que j’aurais fait à sa place).

    Bon, en clair, Michel Sapin n’a pas un kopeck traînant dans les banques. Tout est en actif tangible.

    http://www.lecontrarien.com/

    En tout, quand on additionne tous ses comptes bancaires, Michel Sapin a seulement 4226,79 euros à la banque !
    Normal : Michel Sapin connaît l’état réel des banques françaises.
    Michel Sapin sait que, depuis 2008, les banques françaises sont en faillite.

    Et Manuel Valls ?

    Mercredi 2 avril 2014, page 2, le Canard Enchaîné publie la déclaration officielle de Manuel Valls :
    Manuel Valls n’a presque rien à la banque !
    En tout, quand on additionne tous ses comptes bancaires, Manuel Valls a seulement 1481,17 euros à la banque !
    Normal : Manuel Valls connaît l’état réel des banques françaises.
    Manuel Valls sait que, depuis 2008, les banques françaises sont en faillite.

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  13. Vincent Brousseau vient de comprendre.

    Jeudi 3 avril 2014 :

    L’un des deux économistes français de la BCE en charge de la politique monétaire démissionne et rejoint l’UPR pour prendre la tête de liste Centre aux européennes.

    Diplômé de l’École Normale Supérieure de Saint-Cloud et titulaire de deux doctorats, l’un en mathématiques et l’autre en économie, Vincent Brousseau a travaillé pendant 15 ans à la Banque centrale européenne (BCE) à Francfort et était, jusqu’au 1er janvier 2014, l’un des deux économistes français du département de la politique monétaire.

    À ce poste situé au sein du département le plus prestigieux et le plus stratégique de la BCE, il a pu analyser, aux premières loges, la naissance et le développement de la crise de l’euro.

    Il est l’expert qui, à la Direction économique, a été le premier à attirer l’attention sur le désormais célèbre problème des déséquilibres « Target ».

    Il fut aussi l’un des premiers à signaler, en 2009, la manipulation des indices Libor/Euribor dans une publication (hors BCE) qui, sur le moment, passa inaperçue.

    Alors qu’il était un « Européen convaincu » à son arrivée au sein de l’institution en septembre 1998, Vincent Brousseau est progressivement parvenu au constat que l’euro n’est pas viable et que les politiques destinées à le « sauver » mènent les peuples européens à la ruine.

    Le ralliement de Vincent Brousseau à l’Union Populaire Républicaine (UPR) est une nouvelle démonstration du sérieux et de la pertinence des analyses et des propositions développées par François Asselineau depuis sept ans, qui valent d’ailleurs à l’UPR une croissance de plus en plus massive du nombre de ses adhérents.

    Vincent Brousseau va prendre la tête de liste UPR de la circonscription Centre pour le scrutin européen du 25 mai prochain.

    http://www.upr.fr/presse/communiques-de-presse/lun-economistes-francais-bce-en-charge-politique-monetaire-demissionne-rejoint-lupr

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  14. Construction européenne : les courbes se sont croisées !

    Question :

    Diriez-vous qu’aujourd’hui pour votre pays c’est plutôt une bonne chose ou plutôt une mauvaise chose d’appartenir à l’Union Européenne ?

    Réponse :

    - plutôt une bonne chose : 48 % des personnes interrogées

    - plutôt une mauvaise chose : 52 % des personnes interrogées.

    C'est la première fois que les Français interrogés répondent en majorité : "plutôt une mauvaise chose".

    C'est la première fois que les courbes se croisent.

    Regardez l'évolution des courbes à la page 11 :

    http://www.ifop.com/media/poll/2587-1-study_file.pdf

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  15. Bernard Maris vient de comprendre.

    L'économiste Bernard Maris vient de publier une chronique explosive dans l'hebdomadaire Charlie Hebdo, mercredi 9 avril 2014, page 6 :

    "Je vire ma cuti.

    J'ai voté oui à Maastricht, oui au traité constitutionnel. Aujourd'hui, je pense qu'il faut quitter la zone euro."

    Lisez la suite à la page 6 de Charlie Hebdo.

    Bernard Maris dans Wikipedia :

    Diplômé de Sciences Po Toulouse en 1968, Bernard Maris obtient ensuite un doctorat en sciences économiques à l'université Toulouse-I en 1975 avec la thèse intitulée « La distribution personnelle des revenus : une approche théorique dans le cadre de la croissance équilibrée », préparée sous la direction de Jean Vincens.

    Maître-assistant (puis maître de conférences à partir de 1984) à l'université Toulouse-I, il devient professeur des universités par concours d'agrégation (science économique générale) en septembre 1994 à l'Institut d'études politiques de Toulouse.

    Il est actuellement professeur des universités à l'Institut d'études européennes de l'université Paris-VIII.

    http://fr.wikipedia.org/wiki/Bernard_Maris

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  16. Mardi 15 avril 2014 :

    "C'est un jour sombre pour la France et les Français. Nous avons un écoeurement immense car notre produit phare, la Gauloise, va être fabriqué à l'étranger. La production des deux usines (Nantes et Riom, ndlr) va être transférée en Pologne", a estimé Eric Comparot, délégué CGT à l'issue du Comité central extraordinaire.

    http://lexpansion.lexpress.fr/entreprises/la-seita-ferme-la-plus-grande-usine-de-cigarettes-en-france_1508857.html

    Les cigarettes Gauloises seront dorénavant fabriquées en Pologne.

    Mais pourquoi en Pologne ?

    Réponse : les coûts horaires de la main d'oeuvre ne sont pas les mêmes dans l'Union Européenne.

    En France, le coût horaire est de 34,30 euros.

    En Pologne, le coût horaire est l'équivalent de ... 7,60 euros !

    Conséquence :

    Les usines ferment en France. Et de nouvelles usines ouvrent en Europe de l'est en général, en Pologne en particulier.

    L'Union Européenne, c'est la désindustrialisation de la France.

    L'Union Européenne, c'est un suicide collectif.

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  17. L'économiste Bernard Maris publie une série d'articles explosifs dans l'hebdomadaire Charlie Hebdo.

    Cette série d'articles explique pourquoi l'économiste Bernard Maris, qui était favorable à l'euro depuis 25 ans, a changé d'avis : aujourd'hui, il est pour la sortie de l'euro.

    Charlie Hebdo, mercredi 16 avril 2014, page 6 :

    "Le sophisme de Benoist Apparu.

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  18. "Le sophisme de Benoist Apparu.

    Faut-il sortir de l'euro ? Oui. Est-ce possible ? C'est une autre paire de manches. Comment vivait la France avant l'euro ? Sa monnaie fluctuait au gré des dévaluations par rapport au dollar, décidées par les gouvernements en fonction des attaques contre la France (autrement dit, des ventes massives de francs par les résidents ou les étrangers, autrement dit, des sorties massives de capitaux). En ce temps-là, les marchés de capitaux étaient plus faciles à contrôler. D'abord, il n'y avait pas de capitaux offshore, flottant entre les Etats. Ensuite, le volume de l'épargne cherchant à se placer ici ou là était beaucoup plus faible. Malgré tout, le capital circulait et les Etats contraient cette circulation par le contrôle des changes ou la dévaluation. Arrivé au pouvoir, de Gaulle dévalue de 20 %. L'économie repart à tour de bras.

    Les temps ont changé. Les marchés de capitaux offshore, internationaux, brassent des sommes considérables. En zone euro, les marchés ne peuvent plus attaquer directement les monnaies (le franc a disparu), mais les contreparties de l'euro, les supports de l'euro. Il y en a trois : l'or (négligeable), les créances sur les économies (la dette Suez, la dette Renault, etc) et, surtout, les dettes publiques, les dettes sur les Trésors publics. Tout se passe exactement comme avant, sauf que les Etats ne peuvent plus répliquer en jouant sur la valeur de leur monnaie.

    Avant d'envisager de sortir de l'euro, il faut réfuter le sophisme de Benoist Apparu. Sur une chaîne de télé, il dit : « La dette française est de 2000 milliards (dont 1300 milliards sont détenus par des étrangers). Sortir de l'euro dévalue l'eurofranc (la nouvelle monnaie) de 25 %. Automatiquement, on doit 400 milliards de plus. Autrement dit, un budget annuel de l'Etat. Donc on ne peut pas sortir, CQFD. »

    Sauf que c'est faux. La dette, le jour où l'on sort de l'euro, n'est plus libellée en euros, mais en eurofrancs. Donc on doit illico 2000 milliards d'eurofrancs. Et on rembourse en eurofrancs émis par la Banque de France. Benoist Apparu raisonne comme si on changeait de monnaie sans sortir de la zone euro. Sophisme. Le 15 août 1971, Richard Nixon a aboli la convertibilité du dollar, pourtant garanti urbi et orbi 35 dollars l'once d'or. L'or s'est mis à flamber, et la FED à émettre des dollars. A un journaliste du Monde qui lui demandait si un jour les Etats-Unis parviendraient à rembourser leur dette colossale, l'économiste Milton Friedman répondit justement : « Notre dette est en dollars, donc on ne vous doit rien. »

    Petit bémol, néanmoins, car tout semble trop facile. De quelle juridiction dépend une dette ? Les pauvres pays d'Afrique se sont endettés jusqu'à l'os et n'ont jamais pu rembourser leurs dettes, parce qu'elles étaient gérées et défendues par les tribunaux des nations prêteuses. Pour passer en douce de l'euro à l'eurofranc, encore faut-il que les dettes publiques françaises dépendent de juridictions françaises. Est-ce le cas ? Oui, à 93 %. 93 % des contreparties de la dette, des OAT (Obligations Assimilables du Trésor, les bons entre cinq et cinquante ans émis par le Trésor et garantis par l'Etat), sont de droit français. Il n'en va pas de même pour les banques et pour les entreprises : elles sont endettées pour 300 milliards d'euros, et sont soumises au droit luxembourgeois, au droit britannique et, pour certaines, au droit des îles Caïmans.

    Difficile d'imaginer une renationalisation de la dette. Donc il faudrait refinancer les banques et les entreprises en eurofrancs, afin de leur permettre de rembourser leurs dettes. Mais alors ... l'inflation ? (A suivre)

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  19. Jeudi 17 avril 2014 :

    L'économiste Frédéric Lordon : "il faut sortir de l'euro"

    La video dure 19 minutes 41 :

    http://www.dailymotion.com/video/x1ozyjq_l-economiste-frederic-lordon-il-faut-sortir-de-l-euro_news

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  20. Mardi 22 avril 2014 :

    La deuxième guerre civile.

    Par Bernard Maris

    En 1992, François Mitterrand a ouvert une deuxième guerre de 30 ans en croyant par la monnaie unique arrimer l’Allemagne à l’Europe.

    L’Allemagne réalise sans le vouloir par l’économie ce qu’un chancelier fou avait déjà réalisé par la guerre : elle détruit à petit feu l’économie française. Certes, elle n’est pas responsable de cette situation, au contraire ; elle n’est jamais intervenue dans la politique intérieure de la France, elle a tendu la main aux Français du temps de Balladur pour réaliser un début d’unité fiscale et budgétaire (qui lui fut refusée).

    C’est François Mitterrand qui à deux reprises a voulu arrimer la politique monétaire de la France à celle de l’Allemagne, détruisant une industrie française qui n’allait pas bien fort : en 1983 d’abord, avec le tournant de la rigueur et la politique du « franc fort », en 1989 ensuite, en paniquant après la réunification Allemande, et en avalisant celle-ci au prix d’une monnaie unique et d’un fonctionnement de la BCE calqué sur celui de la Bundesbank.

    Plus de vingt ans de guerre économique ont passé, et l’industrie Allemande a laminé les industries italienne et surtout française. Aujourd’hui la guerre est terminée et gagnée. La part des exportations de l’Allemagne en zone euro représente 10% du total. Le reste est hors zone euro, aux Etats-Unis et en Asie. L’Allemagne n’a plus besoin de la zone euro. Au contraire : la zone euro commence à lui coûter cher, à travers les plans de soutien à la Grèce, au Portugal, et à l’Espagne, à tel point qu’elle songe elle aussi à quitter l’euro.

    Il est bien évident que ni la Grèce, ni le Portugal, ni l’Espagne, ni même la France et l’Italie ne pourront jamais rembourser leur dette avec une croissance atone et une industrie dévastée. La zone euro éclatera donc à la prochaine grave crise de spéculation contre l’un des cinq pays précités.

    La Chine et les Etats-Unis contemplent avec ravissement cette deuxième guerre civile interminable, et se préparent (pour les Etats-Unis une deuxième fois) à tirer les marrons du feu. La Chine et les Etats-Unis pratiquent une politique monétaire astucieuse et laxiste. On pourrait ajouter à la liste des pays pratiquant une politique monétaire intelligente la Corée du Sud, et aujourd’hui le Japon. La Grande-Bretagne, elle, prépare tout simplement un référendum pour sortir de l’Europe.

    On a le choix : sortir de l’euro ou mourir à petit feu. Sinon, le dilemme pour les pays de la zone euro est assez simple : sortir de façon coordonnée et en douceur, ou attendre le tsunami financier.

    Une sortie coopérative et en douceur aurait le mérite de préserver un peu de construction européenne, un tsunami sera l’équivalent du Traité de Versailles, les perdants étant cette fois les pays du Sud. Et au-delà des pays du Sud, toute l’Europe.

    La sortie douce et coordonnée est assez simple, et a été déjà envisagée par nombre d’économistes. Il s’agit tout simplement de revenir à une monnaie commune, servant de référentiel aux différentes monnaies nationales. Cette monnaie commune, définie par un « panier de monnaies » nationales, atténue les spéculations contre les monnaies nationales.

    C’est un retour au SME (Système monétaire européen) ? Oui. Des marges de fluctuations autour de la monnaie commune. Une stabilisation de la spéculation par des limitations des mouvements de capitaux, stabilisation qui pourrait être accrue par une taxe type Tobin sur ces mêmes mouvements de capitaux.

    Mais le SME a échoué direz vous… Oui, parce que le SME ne s’était pas donné les moyens de lutter contre la spéculation, et n’avait pas adopté une « Chambre de compensation » comme la souhaitait Keynes dans son projet pour Bretton Woods (abandonné au profit du projet américain).

    http://alternatives-economiques.fr/blogs/raveaud/2014/04/20/sortie-de-leuro-bernard-maris-vire-sa-cuti-3/

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  21. Le peuple français est en train de basculer.

    Malgré la propagande des médias français, le peuple commence à comprendre que la construction européenne n'est pas du tout ce qu'on lui raconte.

    Les sondages de mai 2014 sont très intéressants : l'opinion publique est en train de se retourner.

    Le vent tourne.

    Vendredi 9 mai 2014 :

    SONDAGE. Quatre Français sur cinq n'ont plus confiance en l'Europe.

    A l'occasion de la journée de l'Europe, retrouvez ce vendredi dans vos éditions Nice-Matin, Var-matin et Corse-Matin, un sondage sur la perception qu'ont les Français de l'Union Européenne.

    Les eurosceptiques sont de plus en plus nombreux.

    L'étude, menée par l'institut CSA pour Nice-Matin et BFMTV, montre l'accroissement de la défiance des Français à l'égard de l'Europe.

    A la question : "Diriez-vous que l'appartenance de la France à l'Union Européenne est une bonne ou une mauvaise chose?", 38% des sondés y voient une mauvaise chose (dont 10% une très mauvaise chose). 51% des sondés y voient une bonne chose (dont 9% une très bonne chose).

    Dix ans plus tôt, on comptait seulement 25% d'eurosceptiques.

    Parmi les grandes inquiétudes des sondés : l'augmentation du chômage, la diminution de la protection sociale, l'augmentation du nombre d'immigrés due à l'espace Schengen, ou encore la perte de leur identité nationale ou leur culture.

    Ils sont 47% à préférer un renforcement des pouvoirs de décision des Etats membres, quitte à limiter ceux de l'Union Européenne.

    Une Union Européenne qu'ils jugent, en grande majorité, trop éloignée de leurs préoccupations quotidiennes (78%) et trop occupée "à faire des règlements tatillons sans raison" (72%).

    A l'occasion du 69e anniversaire de la victoire des alliés sur l'Allemagne nazie ce jeudi, François Hollande a lancé un véritable plaidoyer en faveur d'une Union "du progrès". Dans une tribune publiée par Le Monde, le chef de l'Etat met en garde les Français contre la tentation de sortir de l'Europe, qui selon lui serait synonyme de "sortir de l'Histoire".

    http://www.nicematin.com/derniere-minute/sondage-quatre-francais-sur-cinq-nont-plus-confiance-en-leurope.1728611.html

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